lundi 26 avril 2010

Quand J-M. Le Pen suppose une "indulgence" nazie

Interrogé à propos des cérémonies de commémoration de la déportation, lors de l'émission Le Grand Jury du dimanche 25 avril 2010, Jean-Marie Le Pen a dit :
"Il est mort hélas trop de juifs mais 29.000 juifs français et je crois au total 80.000 résidents morts ou disparus.. résidents. Si l'on compare cela au traitement qui a été infligé aux communautés juives de Belgique, de Hollande, du Danemark ou d'autres nations européennes, on s'aperçoit que les juifs français ont bénéficié, somme toute, d'une indulgence que leur a valu l'action du gouvernement français".
Sce : RTL.fr
Afin d'y voir plus clair, il nous faut tout d'abord rétablir qui est responsable de quoi dans la dernière phrase. Le verbe valoir est ici pris dans le sens de "faire obtenir, avoir pour conséquence" (dixit mon Petit Robert). Ce n'est donc pas "l'action du gouvernement français" qui est [indulgente], l'"indulgence" renvoie implicitement à l'action des forces armées occupantes, à savoir les forces nazies ; on peut donc établir la chose qui suit : l'indulgence [des forces nazies].

Or à ma connaissance, et j'ai beau trifouiller mes dictionnaires dans tous les sens, il apparaît que le nom "indulgence" présuppose une faute commise, comme en atteste la définition du TLFI :
INDULGENCE, subst. fém.
A. Attitude ou caractère d'une personne qui excuse, pardonne les fautes d'autrui, qui n'est pas sévère, qui s'abstient de punir ou punit avec peu de sévérité.
Dans le contexte des propos tenus par J-M. Le Pen, prétendre que les Nazis ont fait montre d'indulgence à l'égard des juifs en France présuppose que ces derniers ont commis une faute. L'utilisation du mot indulgence dans ce contexte est donc impropre.

samedi 24 avril 2010

D'une lettre de Brice Hortefeux à Eric Besson

Le vendredi 24 avril 2010, Le Figaro.fr publie un article retranscrivant des extraits d'un courrier que Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur a envoyé à Eric Besson, Ministre de l'Immigration. Le Figaro ayant "eu accès" à ce document, on se basera sur leur retranscription.
[...] Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a écrit vendredi à son collègue à l'Immigration, Eric Besson. Dans ce courrier, auquel a eu accès Le Figaro, il lui révèle que, selon ses informations, l'époux de cette femme «appartiendrait à la mouvance radicale du Tabligh et vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé.» L'hôte de la place Beauvau poursuit : «J'ajoute, en outre, que ces quatre femmes porteraient le voile intégral.» Et le ministre de conclure : «J'ai demandé au préfet de la Loire-Atlantique de faire, sans délai, toutes les diligences utiles, auprès du parquet et des services sociaux, pour réprimer, le cas échéant, les faits de polygamie et de fraude aux aides sociales qui ont été signalées. Je vous serais très reconnaissant, en outre, de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé (NDLR : l'époux) pourrait être déchu de la nationalité française».
Sce : Le Figaro.fr

Je n'insiste pas sur le contexte d'énonciation qui particularise le discours à travers les instances "je" et "vous" désignant respectivement B.Hortefeux et E.Besson et qui, une fois le courrier rendu public, crée un cadre de scène*, comme au théâtre, puisque nous sommes dès lors témoins de cet échange.

Je n'insiste donc pas et en vient à l'objet principal de cet article : le conditionnel et ses usages (voir ci-dessus les occurrences soulignées avec diligence par mes soins car je sais que vous n'aurez spontanément, chers lecteurs, ni la présence d'esprit ni l'envie de saloper votre écran à coups de stylo). La lettre qui nous occupe présente trois emplois différents du conditionnel :
  • Conditionnel dit "de politesse"

    "Je vous serais très reconnaissant, en outre, de bien vouloir faire étudier..."

    Cet usage est très répandu et consiste à atténuer une demande ou un ordre afin de ménager son interlocuteur. Le conditionnel feint d'être soumis à une condition préalable qui traditionnellement s'exprime sous la forme : s'il vous plaît.

  • Conditionnel portant sur l'éventualité d'un fait à venir en fonction d'une condition :

    "Je vous serais très reconnaissant, en outre, de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé (NDLR : l'époux) pourrait être déchu de la nationalité française".

    La potentialité "[pouvoir] être déchu" est soumis à la validation d'une condition : "si les faits étaient confirmés".

  • Conditionnel qu'on dira "de précaution"

    ...appartiendrait... vivrait... aurait eu... bénéficierait... porteraient

    Ces formes au conditionnel jalonnent le courrier et permettent une mise à distance qui n'engage pas pleinement le locuteur en feignant d'attribuer une valeur hypothétique aux faits énoncés. Ici, les dires de B.Hortefeux sont appuyées sur "ses informations" et il n'y a pas de doute sur la réalité de celles-ci. Il semble que la justification de l'emploi du conditionnel soit liée à une question de légitimité du propos. En effet, parce qu'il est ministre, B. Hortefeux ne peut attester de ce qui n'est pas encore confirmé par une procédure légale. D'où le conditionnel. On retrouve très souvent cette usage du conditionnel dit de précaution ou journalistique sous la plume des journalistes justement.



* Je n'insiste pas et précise toutefois : la lettre en question n'était pas destinée à être diffusée publiquement, il ne s'agit pas d'un discours, allocution, déclaration à la Presse etc. Si l'on ne peut se risquer à parler de mise en scène, car cela supposerait un metteur en scène, on peut prendre acte qu'il y a scène, Le Figaro ayant décidé de traiter l'information en reproduisant les extraits tels quels.

lundi 19 avril 2010

Quand le Canard entache les noms propres


Sce : Le Canard Enchaîné n°4668



Le Canard Enchaîné du mercredi 14 avril 2010, n°4668, nous livre comme à l'habitude une volée de calembours et je note, cette semaine, une propension toute particulière à détourner les noms propres.

"Sarko va en voir des Woerth et des pas mûres !"
attribué aux syndicalistes à propos de la réforme des retraites.

"Ces auteurs qui font Pál figure"
article concernant les livres de personnalités ayant eu une large couverture médiatique et dont les ventes restent pourtant modestes.

"Sarko fait des pieds et des Minc à la télé"
Sur la nomination du prochain président de France Télévisions

"L'Être et le Guéant"
à propos des tergiversations philosophiques de Claude Guéant, lesquelles mériteraient une article complet : "La vérité d'hier n'est peut-être pas la vérité d'aujourd'hui".

"Soudan, Kouchner s'est tu"
concernant l'absence de réaction du ministre face à la situation actuelle du Soudan.

Nul n'est besoin de rappeler ici le fonctionnement du calembour qui rapprochent deux termes dont les significations diffèrent, créant ainsi un décalage humoristique. Le rapprochement se fait par :

- homophonie : Entre deux mots, il faut choisir le moindre. (Paul Valéry) / mots pour maux.
- paronymie : C'est beau mais c'est twist ! (Jean-Paul Grousset) / twist pour triste.
- syllepse de sens : J’suis dans un état proch’ de l’Ohio… (Serge Gainsbourg) / état au sens politique pour état d'âme.

Le calembour est une figure elliptique, le mot détourné étant implicite et donc donné à entendre. Ainsi on reconnaîtra derrière Woerth verte, derrière Pàl pâle, derrière Minc mains, derrière Guéant Néant, et derrière Soudan soudain.

Et j'en viens à ce qui m'intéresse : si l'utilisation de noms communs permet de jouer sur les sens, quid des noms propres qui n'ont pas de signification propre ? Pour les exemples glanés dans Le Canard Enchaîné cette semaine, une partie s'avère n'être que de bons mots (Woerth, Minc, Soudan). Dans les deux autres, le terme implicite affecte le nom propre. Ainsi, pâle, parce qu'il est un adjectif qualificatif, en vient à affecter le nom Pál. Et en rapprochant Néant de Guéant, ce dernier reçoit une connotation péjorative. En ce sens, le calembour peut aussi prendre place dans le registre satirique.

[A finir : sur l'ellipse et les éléments qui permettent de retrouver l'implicite]




Jouer ainsi sur les noms n'est évidemment pas une exclusivité du Canard, on en croise souvent et partout ; comme en titre d'un article de Jean-François Kahn publié hier :
Le fond de l’air est… Onfray

jeudi 15 avril 2010

François Fillon : "...non pas de mesures conjoncturelles, ponctuelles, symboliques, mais de mesures qui soient des mesures structurelles"

Le 14 avril 2010, à l'occasion de l'inauguration d'une usine dans le Maine et Loire, le Premier ministre, à la fin de son discours, aborde la question de la réforme des retraites et dit :

"Je voudrais qu’on ne s’y trompe pas, la crise a aggravé le déficit, elle n’en est absolument pas la cause. Et c’est pourquoi nous avons besoin pour faire face au financement des retraites, non pas de mesures conjoncturelles, ponctuelles, symboliques, mais de mesures qui soient des mesures structurelles".

Extrait de la retranscription du discours sur gouvernement.fr

Dans le cadre de l'antithèse où il oppose mesures "conjoncturelles" et "structurelles", François Fillon utilise pour dévaluer le premier membre une gradation descendante par le biais de la juxtaposition : "conjoncturelles, ponctuelles, symboliques". Chaque qualificatif vient réévaluer le précédent jusqu'à connoter péjorativement le sens du premier terme et ainsi, par opposition, mettre en relief dans son argumentation la deuxième partie de l'antithèse.

mardi 13 avril 2010

Nicolas Sarkozy : "tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous"

Le 12 avril 2010, interview sur CBS, Nicolas Sarkozy s'exprimant sur la rumeur affectant le couple présidentiel :
Katie COURIC -- En même temps, cela doit être un peu agaçant de temps en temps ?

Nicolas SARKOZY -- Madame, si on ne veut pas être agacé, on fait un autre métier que le mien. En même temps c'est un métier passionnant avec beaucoup de responsabilités, qui a des contraintes. Je crois qu'il faut les accepter tranquillement et laisser l'agitation bien à l'extérieur. Nous étions très heureux lors de notre voyage à New York et à Washington et tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous. Cela fait partie de la vie moderne, d'un système. C'est comme ça, il n'y a pas lieu d'en faire de commentaire. De toute manière on n'y peut rien. Traitons cela le plus calmement possible.

Extrait de la retranscription de l'interview sur Elysee.fr

La métaphore établit par le choix des mots une représentation imagée d'une réalité dont l'interprétation est plus ou moins explicite.

En l'occurrence, cette métaphore établit une comparaison entre un comparant, ici "clapotis", et un comparé, ici "rumeur" qui n'est pas présent dans l'énoncé. Quand le comparé est implicite, on dit la métaphore in abstentia. Une métaphore in praesentia serait formulée, par exemple, de la manière suivante : "cette rumeur est un petit clapotis".

Reste à déterminer le lien analogique entre "clapotis" et "rumeur". Qu'ont donc en commun ces deux termes et qui donne sens à la comparaison ? Je retranscris ci-dessous les définitions données par le TLFI :
CLAPOTIS : Bruit léger, répété et prolongé que provoque soit l'agitation de la surface de l'eau soulevée par des ondes de vagues courtes qui s'entrechoquent, soit l'eau calme qui se heurte régulièrement à un obstacle (bateau) ou aux bords (jetée, port).

RUMEUR :
1. Gén. au sing.
Bruit confus produit par la présence d'un certain nombre de personnes qui parlent, crient ou s'activent plus ou moins loin.
2. PSYCHOSOCIOL. ,,Bruit qui court transmis de bouche à oreille avec toutes les déformations introduites par chaque individu`` (Mucch. Psychol. 1969).
Le lien analogique apparaît comme étant le "bruit". Dès lors, l'interprétation devient plus évidente. D'un bruit confus, qui court on en vient à un bruit léger, répété. C'est donc un effet d'atténuation que produit la métaphore ainsi choisie.

Afin d'être complet, notons que s'il a fallu faire appel à nos connaissances pour déterminer le lien analogique, c'est que ce dernier n'est qu'implicite, la métaphore n'est pas motivée. Une métaphore motivée serait formulée, par exemple, de la manière suivante : "Le bruit de ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous"



Nb : Nicolas Sarkozy avait déjà employé une métaphore similaire l'année dernière à propos des réactions suscitées par des propos officieux qu'il aurait tenus à l'encontre de José Luis Rodriguez Zapatero : "petit clapot d'un médiocre débat politicien". Sce : dépêche AFP du 28 avril 2009.

mardi 6 avril 2010

Nicolas Hulot : "j'ai eu une longue et, on va dire, franche discussion, hier soir, avec Jean-Louis Borloo"

Vendredi 02 avril, Nicolas Hulot était invité sur RTL à réagir à la décision du Président de la République de ne pas instituer la "taxe carbone". On y apprend qu'il a rencontré la veille Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie. Je me suis intéressé à ce que dit Nicolas Hulot du ton de cette rencontre.

Jean-Michel Apathie : Est-ce que vous en avez parlé avec le Président de la République ?

Nicolas Hulot : Alors, j'en n'ai pas parlé avec le Président de la République ; j'ai eu une longue et, on va dire, franche discussion, hier soir, avec Jean-Louis Borloo...

"L'invité de RTL" du vendredi 02 avril

Ici, l'incise "on va dire" montre la distance que prend N.Hulot vis à vis de l'adjectif "franche" qui suit, en renvoyant la responsabilité du choix de ce mot à un "on" indéfini, il laisse ainsi entendre que "franche" n'est pas le qualificatif le plus approprié selon lui.


J-M Apathie : Les choses avancent. Un projet très important a néanmoins été abandonné. Discussion franche avec Jean-Louis Borloo, dites-vous, parce que vous vous êtes un peu engueulés. La confiance n'est plus là ?

N.Hulot : Oui, non, non, si, si... Eh bien justement, il vaut mieux bien s'engueuler, bien purger et puis que chacun essaie de comprendre.

"L'invité de RTL" du vendredi 02 avril

Quelques minutes plus tard, face à la question de Jean Michel Apathie qui explicite l'euphémisme de l'adjectif "franche", sous-entendant qu'[ils se sont engueulés], Nicolas Hulot a recours à une tournure impersonnelle "il vaut mieux" qui introduit une généralité, ce qui éloigne son propos de la situation dont il est question. Par ailleurs il corrige et atténue le verbe "s'engueuler" par l'emploi du verbe "purger" immédiatement juxtaposé et qui prend alors valeur de synonyme.


Deux jours plus tard, l'émission Dimanche +, sur Canal +, diffuse un reportage tourné dans les locaux de RTL, le jour de l'interview de Nicolas Hulot, et qui apporte quelques éléments de contexte :

(Commentaire) Dans les coulisses, un conseiller de Jean Louis Borloo est venu renouer le contact, car la veille le ministre et Nicolas Hulot dinaient ensemble ; une rencontre orageuse : Nicolas Hulot quitte la table, Borloo le rattrape sur le trottoir.

Le journaliste (s'adressant au conseiller et à N.Hulot) : il paraît que ça a été chaud entre vous hier soir ?
N.Hulot : ca a été, comment dire ?* viril... Voilà, mais c'est bien, c'est franc.

* Ndr : ou "comme on dit", je ne peux différencier les deux expressions.
Dimanche + du 04 avril, deuxième partie, à 7m38s

Dans le récit du commentateur, on aperçoit ce qu'a pu être concrètement cette discussion qualifiée d'"orageuse". En réponse, on retrouve de la part de Nicolas Hulot la volonté d'atténuation en utilisant le même procédé que précédemment : l'incise "comment dire ?" ou "comme on dit" met une distance entre le locuteur et l'adjectif qu'il choisit, à savoir "viril".


Retournons maintenant sur RTL : une demi-heure après l'interview, Nicolas Hulot répond aux auditeurs. En introduisant le débat, Vincent Parisot revient sur l'interview :
Vincent Parisot : J'avais l'impression que vous étiez tout en retenue, j'imaginais que vous seriez beaucoup plus en colère.
N.Hulot : Non, d'abord parce qu'on ne va pas ressortir ce vieil adage que la colère est mauvaise conseillère. Non il faut essayer à la fois de dédramatiser et en même temps de remettre les enjeux écologiques à leur juste dimension. On est dans quelque chose, honnêtement, qui mérite pas les petites phrases, les postures politiciennes.

"RTL : débat avec les auditeurs", le vendredi 02 avril


Je retiens surtout ce qui peut être l'explication aux précautions prises par N.Hulot : "On est dans quelque chose, honnêtement, qui mérite pas les petites phrases". Éviter la petite phrase, voilà qui fait écho à ce qu'il disait plutôt en répondant à J-M Aphatie : "On va essayer de ne pas forcer sur les mots". Si N.Hulot y est parvenu, les rédacteurs du site RTL.fr auront tout de même réussi à titrer, avec un gros point d'exclamation de colère en sus : "Nicolas Hulot sur RTL : l'abandon de la taxe carbone, c'est du gâchis !" en lieu et place de : "On va essayer de ne pas forcer sur les mots. Il y a un sentiment de gâchis".
Ils sont forts chez RTL.

jeudi 1 avril 2010

Luc Chatel : "c'est le retour de la gouache plurielle"

Le mardi 16 mars, en réagissant à la fusion des listes de gauche à la suite du premier tour des élections régionales, Luc Chatel a déclaré à l'AFP :

« Ce sont des accords de façade, des accords de circonstances. Avec une touche de rose, une de vert, une de rouge, c'est le retour de la gouache plurielle ».

Le calembour saute aux yeux, la "gouache plurielle" est une référence à la gauche plurielle, dénomination attribuée à la coalition créée en 1997 au moment des élections législatives anticipées remportées par la Gauche. Si le calembour se décode par paronymie, i.e par ressemblance de prononciation entre deux termes, le terrain en est préparé en amont par le champ lexical des couleurs, "rose", "vert" et "rouge", et plus spécifiquement celui de la peinture à travers l'expression "une touche de" ; sans ces éléments le jeu de mots aurait perdu de sa pertinence.

Si le calembour n'est qu'un bon mot, il a ici pour fonction d'appuyer un jugement péjoratif déjà exprimé, à savoir "des accords de façade", l'humour devient alors un outil pour discréditer un fait, en l'occurrence politique, en rejetant celui-ci dans le champ trivial d'une blague.


Nota bene : Le jury du Prix « Press Club, humour et politique » a retenu cette phrase dans sa 2 e sélection pour l'édition 2010 (Sce : republicain-lorrain.fr) ; le prix sera remis en juin. Site du Press Club : www.pressclub.fr
 
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