jeudi 15 avril 2010

François Fillon : "...non pas de mesures conjoncturelles, ponctuelles, symboliques, mais de mesures qui soient des mesures structurelles"

Le 14 avril 2010, à l'occasion de l'inauguration d'une usine dans le Maine et Loire, le Premier ministre, à la fin de son discours, aborde la question de la réforme des retraites et dit :

"Je voudrais qu’on ne s’y trompe pas, la crise a aggravé le déficit, elle n’en est absolument pas la cause. Et c’est pourquoi nous avons besoin pour faire face au financement des retraites, non pas de mesures conjoncturelles, ponctuelles, symboliques, mais de mesures qui soient des mesures structurelles".

Extrait de la retranscription du discours sur gouvernement.fr

Dans le cadre de l'antithèse où il oppose mesures "conjoncturelles" et "structurelles", François Fillon utilise pour dévaluer le premier membre une gradation descendante par le biais de la juxtaposition : "conjoncturelles, ponctuelles, symboliques". Chaque qualificatif vient réévaluer le précédent jusqu'à connoter péjorativement le sens du premier terme et ainsi, par opposition, mettre en relief dans son argumentation la deuxième partie de l'antithèse.

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