Le 21 juin 2010, interrogé par Christophe Barbier sur LCI à propos de soupçons d'indulgence fiscale, Eric Woerth défend ainsi son intégrité :
Pour autant, la "tête" en question est pris au sens figuré, être du genre à ou avoir la réputation de, ce que révèle la suite de l'argumentaire d'Eric Woerth qui rappelle "[avoir agi] contre la fraude fiscale".
"J'entends dire que j'aurais couvert je ne sais quelle fraude fiscale, est-ce que j'ai une tête à couvrir de la fraude fiscale ? J'ai été le premier ministre du budget a autant agir contre la fraude fiscale."Utiliser les expressions à base de tête est toujours aventureux car, même en le voulant figuré, le sens littéral est motivé. Mise en question, elle est toujours un piège rhétorique car on ne peut répondre que non, oui serait insultant. C'est la raison pour laquelle cette question, quand elle est utilisée comme argument, est non-pertinente ; quand celle-ci ne se retourne pas carrément contre son énonciateur : recourir à une malhonnêteté intellectuelle pour défendre son honnêteté par ailleurs peut apparaître disqualifiant. Piège, disais-je, car, dans une société qui condamne le délit de faciès, "une tête à couvrir la fraude fiscale", ça n'existe pas. Donc, on ne devrait pas en faire l'objet d'une question.
Sce: L'invité politique de Christophe Barbier sur LCI.
Pour autant, la "tête" en question est pris au sens figuré, être du genre à ou avoir la réputation de, ce que révèle la suite de l'argumentaire d'Eric Woerth qui rappelle "[avoir agi] contre la fraude fiscale".
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